Le candidat “anti-islam” des élections législatives aux Pays-Bas

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Avec un programme islamophobe, le leader populiste et extrémiste du "Parti pour la liberté" est l'un des favoris des élections législatives mercredi 15 Mars 2017 aux Pays-Bas.

Premier homme politique d'extrême droite à gouverner l'un des pays fondateurs de l'Union européenne ?

Geert Wilders, 53 ans, chef du "Parti pour la liberté" néerlandais , chevelure blanche ,  ce leader nationaliste a fait depuis 2004, où il a rompu avec le Parti libéral (conservateur), de la xénophobie et surtout de l'islamophobie, les lignes de sa politique.

Geert Wilders a mis sur son compte Tweeter le slogan «Stop islam», une formule choc parmi d'autres : le voile islamique ? «un torchon de tête !» ; l'Europe ? «un Etat nazi» ; 

Cet ex-cadre de l'assurance maladie devenu député du Parti libéral , a repris l'extrême droite à cause de deux crimes  : l'assassinat en 2002, par un défenseur de la cause animale, de Pim Fortuyn, chef de l'extrême-droite naissante. Et, deux ans après, celui du réalisateur Theo Van Gogh par un extrémiste islamiste.

Geert Wilders, jeune, a fait des séjours en Israël et dans des pays arabes qui l'ont convaincu de la «volonté de conquête de l'islam» et de la «guerre des civilisations» qui se préparait en Europe.

Protégé par des forces spéciales de sécurité à la suite de menaces de mort, il a fait une campagne discrète et peu médiatique. «Il évite la plupart des débats, sauf lundi soir avec le Premier ministre, car son programme tient en une page…" a dit une députée verte.

Il vit avec son épouse dans un lieu secret. Les ennuis judiciaires que lui a coûté sa vidéo «Fitna» où il comparait le Coran à «Mein Kampf» d'Adolf Hitler, lui ont donné le statut de «symbole de la liberté d'expression» aux yeux de certains Néerlandais.

Mals son parti ,onze ans après sa création, manque de structure, de militants et d'argent.

Mais Geert Wilders ne veut pas dédiaboliser son discours.

Ce qui empêche les autres partis de s'allier au leader de «la révolution nationaliste» .

Le 1er ministre des Pays-Bas lui, exclut toute alliance et veut apparaitre comme un homme d'Etat ne se laissant pas influencer par les événements récents avec le ministre des Affaires étrangères & la ministre de la Famille, turcs . 

Le président turc Erdogan a lui  évoqué Srebrenica, enclave sous protection de Casques bleus néerlandais où  8000 hommes et garçons musulmans ont été massacrés en 1995 par les forces serbes de Bosnie. Cette affaire a été mal vécue aux Pays-Bas. «Nous connaissons les Pays-Bas et les Néerlandais par le massacre de Srebrenica. Nous savons combien leur moralité a été entamée par les 8000 Bosniens qui ont été massacrés», a-déclaré Erdogan. «Personne ne devrait nous donner des leçons de civilisation. Leur histoire est sombre, mais la nôtre est propre» oubliant le génocide des Arméniens en 1915 qui a couté la vie à 1 500 000 hommes , femmes et enfants arméniens dans l'Empire ottoman, génocide commis par l'Organisation Spéciale mise sur pied par le gouvernement Jeunes Turcs d'alors.

 

 

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